Je vous présente la figure centrale de mon prochain travail. Pour une fois ce n'est pas une femme. Plutôt un voyou au regard triste, en fait un criminel australien, dont j'ai trouvé la superbe photo sur le site "La boîte verte".
J'aime
l'idée d'associer son visage à la phrase de Vladimir Nabokov que j'ai
choisie pour cette première toile sur le thème de la musique.
"Il fallut claquer la fenêtre: la pluie, en frappant le rebord, éclaboussait le parquet, les fauteuils. D'immenses spectres d'argent surgissaient en glissant dans un bruissement frais, à travers le jardin et les feuillages, sur le sable orangé. La gouttière grondait et gargouillait. Tu jouais du Bach... A travers l'effervescence d'une fugue de Bach...une averse de Juin frappait incessamment et magnifiquement contre les vitres..."
Vladimir Nabokov
"La Vénitienne et autres nouvelles"
Gallimard - p65
Un instant d'émotion entre deux personnes
Des sons
Des couleurs
Les parfums d'un jardin sous une pluie d'été
Des notes de musique
Découvrir que Nabokov se passionnait pour la chasse aux papillons
et
"S'emparer des choses simples de la vie pour leur donner des formes merveilleuses."(Vladimir Nabokov)
Petite astuce:
J'utilise la gouache, car contrairement à l'acrylique, elle n'est pas figée une fois sèche. Il y a toujours moyen de la "réanimer", soit avec de l'eau, soit avec une gomme. C'est pour cela que je suis devenue une inconditionnelle de la gomme électrique de chez Derwent. Elle me permet de gommer avec précision et surtout elle gomme la gouache jusqu' à retrouver la couleur du support. C'est parfait pour redonner un éclat de lumière dans un regard ou retrouver "la blancheur" d'une chemise.
J'utilise la gouache, car contrairement à l'acrylique, elle n'est pas figée une fois sèche. Il y a toujours moyen de la "réanimer", soit avec de l'eau, soit avec une gomme. C'est pour cela que je suis devenue une inconditionnelle de la gomme électrique de chez Derwent. Elle me permet de gommer avec précision et surtout elle gomme la gouache jusqu' à retrouver la couleur du support. C'est parfait pour redonner un éclat de lumière dans un regard ou retrouver "la blancheur" d'une chemise.
Les sens sont mis à l'épreuve à la lecture de ce passage de Nabokov....le portrait associé est bouleversant de tristesse mais aussi empreint d'une vacuité ou d'un désespoir profond....mais c'est aussi un beau visage...j'espère qu'il y a prescription !
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